Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.
Albert Einstein

GESTION DU PARASITISME


Depuis quelques années, scientifiques, agriculteurs et consommateurs s'accordent à dire que l'utilisation des antiparasitaires chimiques n'est plus tolérable en routine. La raison est simple et non discutable : l'impasse de la chimiorésistance couplée aux problèmes de pollutions environnementales mettent directement en cause nos habitudes de prescriptions.



Donc nous y voilà, après 50 ans d'utilisation massive et sans précaution de ces molécules, nous allons devoir revoir notre approche de parasitisme dans les années à venir.




Plus de parasitisme en région océanique ?


En région océanique la gestion du parasitisme à l'herbage préoccupe plus qu'ailleurs.
Le climat propice à l'herbe et à l’expansion des populations parasitaires fait qu'effectivement l'impact des strongles peut être plus fort qu'en région continentale.
D'autre part nous savons désormais que résoudre un problème de strongylose au sein d'un élevage en limitant l'usage des antiparasitaires chimiques n'est pas facile.




Aborder la gestion du parasitisme autrement


Grâce à plus de 10 ans d'expérience de terrain dans le suivi du parasitisme des troupeaux de ruminants et d'équidés, nous vous proposons une approche complète de la maitrise du risque parasitaire à l'herbage.

Notre réflexion est basée sur la prévention de la contamination des sols et s'appuie sur le trépied : conduite du troupeau, conduite du pâturage et immunité des animaux.



On propose aux éleveurs un cheminement progressif en trois étapes qui s'étalent sur 2 à 3 saisons en fonction des difficultés rencontrées au départ :



  • Première étape : diagnostic parasitaire, évaluation du risque et des facteurs associés
  • Deuxième étape : proposition de solutions de gestion du risque et élaboration d'une stratégie de maitrise en collaboration avec l'éleveur.
  • Troisième étape : accompagnement dans la mise en œuvre et aide à la prise d'autonomie.


Se former et progresser en groupe



Nous sous estimons trop souvent la complexité et la technicité du parasitisme en élevage.
La mise en place d'un plan de gestion raisonné et évitant les traitements chimiques demandent un réellement investissement de la part de l'éleveur.
Chaque année des sessions de formations sur le thème de la maitrise du risque parasitaire reprenant les dernières innovations en la matière sont proposées aux éleveurs avec pour objectif de faire progresser les éleveurs vers des systèmes pâturant nécessitant un nombre très réduit de traitements chimiques.


Objectif : zéro traitement !




à méditer :
La science réductionniste ne se soucie que des nuisibles et non de leur écologie. La solution qui convienne à la fois à cette science et à l'industrie des pesticides est la production et la vente de poisons pour éliminer les nuisibles. De même que les mineurs et les défricheurs qui ont envahi l'Ouest américain, pensaient qu'un bon indien est un idien mort, une compagnie de pesticides affirma dans une publicité à la télévision "un bon cafard est un cafard mort !".
Vandana Shiva